Harcèlement moral au travail


Le harcèlement moral est une violence insidieuse, certes "discrète", mais répétée, systématique, chronique et… quotidienne. Elle n’atteint pas (dans un premier temps) l’intégrité physique de la victime, mais consiste à empiéter sur son territoire psychique. 

Depuis quelques années le «harcèlement moral » est enfin dénoncé. Syndrome de notre époque, le harcèlement révèle un mal-être général et particulier : le manque d’estime de soi.

Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de lire cet article :


July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Psychologie en ligne

Surinvestissement au travail


Si le travail participe à la réalisation de soi, il peut devenir dangereusement intrusif.
Contexte économique, nouvelles formes de management, tout concourt à ce que nous nous impliquions sans cesse davantage. 

Selon la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve : « Le surinvestissement au travail se traduit par une difficulté à tracer des limites entre vie privée et vie professionnelle. Les frontières deviennent tellement poreuses que l’on ne débranche plus ».
Le surinvestissement peut être une cause de la souffrance au travail.

Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à lire cet article :

Surinvestissement au travail

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Travail

La difficulté de rompre dans une relation de couple


Au moment d’agir et de rompre, nous relativisons tout ce qui a été insupportable et nous hésitons. Pourquoi tant de doutes et d’hésitations ? Quel que soit le motif du désir de rompre, les raisons qui freinent la prise de décision sont nombreuses. Et l’inconnu est souvent ce qui est redoutée.

Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de lire cet article : 
pourquoi la décision de rompre est-elle difficile ?
July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Couple

Laisser respirer votre couple


Pour ne pas se perdre dans son couple et le nourrir sans l’épuiser, la solution est de cultiver la bonne distance et affirmer son identité.

Tout ce qui paraît magique au début (partager le même lit, les mêmes goûts, les mêmes amis, les mêmes loisirs, etc…) conduit souvent à l’appauvrissement du sentiment amoureux, mais parfois, à la sensation de perdre son identité. Le « nous » remplaçant le « je », l’entité couple finit par absorber les individus. La relation transforme l’autre en une prolongation de soi, en un double à la fois prévisible et invisible. 

Voici quelques conseils permettant de redonner de l’oxygène au couple : rester deux, éviter les sacrifices, créer un espace amoureux, accepter de s’éloigner, cultiver le désir ailleurs et trouver le bon tempo.

Si vous voulez en savoir plus sur ces conseils, n’hésitez pas à lire cet article : 
Conseils pour votre couple

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Couple

Des troubles ancres dans l enfance


Selon Le Petit Larousse de la Psychologie dirigé par Michel Guillemot et Bethsabée Blumel, une découverte majeure de la psychanalyse est la mise en évidence d’un lien possible entre l’existence de certains troubles psychologiques perturbant plus ou moins massivement notre vie d’adulte et des éléments particuliers de notre enfance.
Cela couvre un éventail de troubles plus ou moins spécifiques bien que toutes les pathologies mentales ne soient pas systématiquement concernées.

L’enfance, que l’on décrit comme un éden d’insouciance et de félicité, est aussi traversé de périodes plus tourmentées.
Il peut s’agit de moments correspondant à des événements bien circonscrits dans l’histoire de l’enfant ou, au contraire, de passages dont les limites temporelles sont plus floues. 
On parle de traumatisme lorsqu’un événement douloureux, va laisser dans le psychisme de l’individu en devenir, une blessure difficilement cicatrisable. 
Le plus souvent, il relève de circonstances de vie habituelles. Son caractère traumatisant a été perçu, que ce soit sur l’instant ou a prosteriori, d’une part en raison de sa survenue à un moment où l’on ne s’y était pas préparé, et d’autre part du fait qu’il a introduit une rupture dans le mode de fonctionnement auquel on était habitué. Le remaniement a dû mal à être intégré.
Parfois, il s’agit de circonstances de vie inhabituelles car particulièrement dramatique. Leurs caractères traumatiques est alors évident.
Enfin, il y a des situations où il n’existe pas à proprement parlé de traumatisme, mais des conditions de vue particulières qui peuvent laisser une blessure psychologique.

Qu’il s’agisse d’un seul événement très violent ou d’une accumulation d’incidents (dont chacun pris isolément serait tolérable), l’expérience traumatisante est à l’origine d’un afflux d’émotions si important que les capacités de tolérance psychique et d’adaptation de l’enfant sont débordées.
Le traumatisme demeure dans l’esprit comme un « corps étranger » qui va favoriser le développement d’une personnalité fragile ou perturbée.
Après la puberté, un second événement, souvent d’apparence anodine, peut venir rappeler le premier. Sans que le souvenir de ce dernier soit nécessairement présent à l’esprit du sujet, l’écho de celui-ci déclenche un afflux d’émotions qui perturbe de nouveau son fonctionnement mental et génère des symptômes, souvent sans lien direct (apparemment, en tout cas) avec l’événement initial.

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Psychologie

Les liens avec les generations precedentes


Selon Le Petit Larousse de la Psychologie dirigé par Michel Guillemot et Bethsabée Blumel, s'’il est essentiel pour nous de vivre dans le présente, il paraît tout aussi important d’'avoir des liens avec son passé. Qu'’on le veuille ou non, chacun d’'entre nous fait partie d’'une lignée.

Les générations d’'hier pèsent sur le quotidien de nos vies.
C'’est en ayant consciences de ce que les générations précédentes ont pu être que nous arrivons à nous construire. C’'est en leur rendant hommage – ou plus simplement en pensant à elles, que nous continuons à participer à la création d’'une mémoire familiale collective, indispensable au développement psychique de chacun.

La psychogénéalogie s’'intéresse aux transmissions inconscientes et plus particulièrement à la transmission des problèmes psychologiques entre les générations. 

A. Ancelin-Schutzenberger a été l’'une des premières à se consacrer à la psychogénéalogie.
Elle a mis en avant une théorie :
Elle part de l’'arbre généalogique du sujet et passe en revue tout les événements qui peuvent être intervenus : naissance cachée, inceste, mort violenteou prématurée, faillite, condamnation en justice etc...… Tout ce qui peut s’'apparenter à un secret de famille peut avoir une influence sur les « problèmes existentiels » du patient. … 
La personne doit aussi faire un travail sur elle-même.

La psychogénéalogie va ainsi donner la possibilité à une personne de retrouver un « moi » véritable, un moi débarrassé des « scories » qu’'engendre une filiation si pesante qu'’elle contrarie toute « construction identitaire ».

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Famille

L'instinct maternel existe il vraiment


L’instinct maternel n’'existe pas. 
C’est la réponse donnée à l'’unanimité et sans hésitation une psychologue, une psychanalyste, une anthropologue et une neurobiologiste.

En effet, l’'instinct maternel n’'est pas inné mais il se construit, ou non, au cours de l’'histoire de chaque femme.

Voici quelques explications selon différents points de vue :

Selon le point de vue de Françoise Héritier, anthropologue, le terme instinct n’est pas valable pour l’espèce humaine. Nous pouvons parler de volontés mais pas d’instincts. 
C’est de cette rencontre entre la volonté de se reproduire et la nécessité de protection (et dont la volonté qui l’'accompagne) que peuvent se développer des relations entre la mère et son bébé, relations qui sont marquées par des affects très forts. Mais qui ne relèvent pas de l’'instinct.


Selon le point de vue de Catherine Vidal, neurobiologiste, l’'Homo sapiens est capable de court-circuiter les programmes instinctifs dépendants des hormones. Tout ce qui relève des instincts chez l’'animal est contrôlé chez nous par la culture. Ainsi, le vécu d’une femme face à son enfant est le produit de son histoire personnelle, et du contexte social, économique, politique dans lequel naît cet enfant.

Selon le point de vue de Maryse Vaillant, psychologue, le désir d'enfant de la jeune mère est lié à son passé, à sa relation au père -ou au géniteur de l'enfant-, ainsi qu'à ses projections sur l'avenir. Il n’y a rien d'instinctif là-dedans, c'’est une maturation psychique singulière.
Le sentiment maternel est donc une élaboration psychique intense, résultat d'une histoire personnelle.

Selon le point de vue de Catherine Vanier, psychanalyste,  chez les être humains la question des instincts passe au second plan, et est totalement remaniée, retravaillée, restructurée par la question du langage, du rapport à l’autre, par l’'histoire des sujets. L'’instinct maternel est imbriqué dans l’'histoire de chaque femme, d'’où naîtra, ou non, la possibilité pour elle d’'être rapidement en lien avec son bébé.

Si vous voulez en savoir plus :
l'instinct maternel existe-il ?

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Famille

Desir et non-desir d enfant


Selon Le Petit Larousse de la Psychologie dirigé par Michel Guillemot et Bethsabée Blumel, la réalité du désir et du refus d’enfant est moins simple qu’il n’y paraît.

Premièrement, les corps et les esprits humains ne fonctionnent pas comme des machines : le fait d’arrêter une contraception ne veut pas dire que « ça » va forcément marcher.
Deuxièmement, un désir d’enfant passe par deux personnes, une future mère et un futur père. Ce qui veut dire que le désir passe aussi par deux histoires familiales.
Dernièrement, personne ne peut dire à l’avance qu’un enfant doive obligatoirement être désiré pour bien « partir dans la vie ».
Les psychanalyses savent que c’est dans l’après-coup que l’on a connaissance de son propre désir. Cela veut dire qu’on est jamais sure à l’avance, dans ce domaine complexe, de savoir exactement ce que l’on veut

Le terme même de « désir d’enfant » est lié à l’invention de la contraception et il est relativement récent.
Dans les générations précédentes, avoir un enfant était en général un devoir : devoir de donner des petits-enfants à ses parents, devoir de perpétuer la lignée familiale, etc… Il s’agissait aussi du devoir vis-à-vis de l’espère, c'est-à-dire du genre humain en s’acquittant de la dette qu’on a contractée en venant au monde.

Un enfant vient en grande partie d’un désir inconscient de ses parents. Ce qui est désiré ce n’est pas simplement un enfant mais un enfant imaginaire, parfois difficilement comblé par l’enfant réel.

Enfin, on a le droit de ne pas vouloir d’enfant.
Nombreux sont les individus équilibrés et mûrs ayant construit leur vie sans enfant. La seule question est de se donner le droit de choisir librement et sans pression.

Le désir et non désir d’enfant est compliqué et contradictoire chez les humains. Il ne faut pas hésiter à le « désembrouiller » en demandant une ou deux consultations à un professionnel.

July 25th, 2014 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Famille