L aquaphobie
L emetophobie
L'agoraphobie
L''agoraphobie
L'inconscient
Il est le lieu du refoulement des pulsions, de nos souvenirs, des désirs qui nous angoissent ou nous font honte.
L’inconscient nous place face à une vérité dérangeante : des émotions, des fantasmes, des idées que nous ignorons peuvent déterminer notre vie davantage que notre volonté.
Mais que savons-nous exactement de cette réalité intérieure qui influencerait nos vies ?
L'inconscient, une vieille histoire
Pour désigner cet autre moi qui coexiste avec la personnalité consciente, le psychologue Pierre Janet invente le terme de « subconscient » en 1889 dans son ouvrage L’Automatisme psychologique. Il pensait que cette part inconsciente était un état pathologique.
Seul Freud comprend que nous possédons tous un inconscient.
Une invention freudienne
Qu'est ce que l'inconscient ?
Il ne nous veut ni bien ni mal.
Nous en possédons un parce que notre moi refuse de laisser pénétrer dans la sphère consciente tout élément susceptible de nous heurter, de nous faire peur, etc... C'est ce que nous refoulons. Mais les pensées et désirs refoulés dans l’inconscient profitent des failles de la conscience – un moment de fatigue, le sommeil… – pour s’exprimer sous la forme de rêves, de lapsus, d’actes manqués.
Pour les psychanalystes qui se réclament de Freud, nous ne naissons pas dotés d’un inconscient. Très tôt, les expériences agréables ou déplaisantes laissent des traces mnésiques (de mémoire) dans le cerveau. Mais l’inconscient n’apparaît qu’avec l’acquisition du langage. Et les premiers désirs refoulés sont liés aux élans incestueux oedipiens auxquels nous devons renoncer pour grandir.
A l’inverse, pour Jung, l'inconscient est présent dès notre naissance. Et à côté de l’inconscient individuel se tient, un inconscient collectif qui nous relie à nos ancêtres ou aux héros des grands mythes fondateurs de la civilisation.
Mais, en réalité, Freud nous invite à rendre l’inconscient le plus conscient possible. Pour son héritier, le psychanalyste Jacques Lacan, nous sommes responsables de lui. Nous avons à en répondre, ce qui signifie que nous devons connaître et affronter nos pensées et nos fantasmes inavouables, même si cela nous coûte moralement. C’est tout l’objet de la cure analytique.
Les avancées des neurosciences
Il n’existe pas de siège central de l’inconscient. Mais trois zones cérébrales sont impliquées dans les processus inconscients : les structures limbiques (le royaume des émotions et de la sensibilité affective), les zones associatives du cortex (où se créent les liens entre les idées, les mots et les choses), et les aires sensorielles.
Un inconscient du corps
La psychothérapie analytique
Il aide la personne à parler et à comprendre les situations au sein desquelles elle est en difficulté.


July 25th, 2014
Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Phobies