Pourquoi travaille-t-on - 1ère partie
Le deuil - la remontee
Le deuil - la decompensation
Selon, Angélique Veillard et Erick Dietrich, le deuil est en lien avec la douleur que provoque la rupture d'’un attachement et/ou la perte de l’'objet (présent ou non, mort ou vivant) qui, lors d'’un événement, est souvent non désirée et non attendue. Cet événement a pu être attendu, voire provoqué.
Ce deuil peut aussi être lié aux renoncements de nos comportements, de nos fantasmes, de nos croyances ou des « monstres de notre passé ».
Le deuil est le mécanisme permettant à un individu de s'’adapter à l’'événement et d’'accepter la transformation provoquée par la perte de l’objet.
Nous allons décrire au cours de cet article la décompensation.
I La décompensation
La phase de choc et de la sidération
Cette courte phase survient lorsque l'on apprend la perte.
La décompensation va alors se mettre en place.
La phase a-émotionnel et déni
C'est une période plus ou moins intenses où les émotions sont schizées.
La prise de conscience de la réalité de la perte permet de sortir de cette phase car si la personne reste dans le déni, le processus de deuil ne peut pas se faire.
Les phases émotionnelles
Trois émotions vont apparaître de façon différente en fonction de l’'histoire de la personne, de l’événement et de son environnement.
- La Colère
- La Peur ou une angoisse indéfinie
- La Tristesse
La phase dépressive avec une grande souffrance morale et une importante dysphorie (ou tristesse pathologique).
C’est un vécu douloureux dans le regard que le sujet porte sur lui-même. Les sentiments de culpabilité, de dévalorisation sont très présents ainsi que des manifestations psychosomatiques voire de maladies psychosomatiques souvent liées à des stases émotionnelles et comportements suicidaires, etc.
La phase de marchandage
Phase faite de négociations, chantages.
La résignation
La résistance de l’'organisme peut conduire la personne vers l’'abandon de cette lutte au cours de laquelle elle peut avoir le sentiment d'’avoir tout essayé pour revenir à la situation perdue.
La résignation, pour que la remontée puisse se faire doit passer par l’'acceptation de la prise de conscience de la « Perte » ! Quoi qu'’il se soit passé, il y a eu « des pertes et des dommages collatéraux ».
Pour en savoir plus :
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Aucun amoureux n’'échappe à la révolution hormonale qui transforme son organisme en un véritable petit labo de chimiste confirmé.
Crise économique et Souffrance au travail
Comment se libérer des addictions
Dans les services d'addictologie, diverses méthodes de prise en charge ont été mises au point pour aider les sujets « addicts » à sortir de leur dépendance.
Ce service hospitalier couvre jusqu'à 17000 consultations par an, toutes addictions confondues.
L'entretien motivationnel réalisé à l'arrivée du patient consiste à « prendre le sujet où il en est ». C'est ce que l'on nomme le «cercle du changement». En fait, les sujets, dans leur désir de changement, peuvent en être à divers stades : celui où ils refusent de changer, celui où ils se disent qu'ils pourraient changer, celui où ils sont prêts à changer, et enfin celui où ils ont changé et où il faut tenter de prévenir la rechute. Dans l'entretien motivationnel, il s'agit par conséquent de répondre au patient en fonction de ce qu'il peut entendre.
L'hypersomnie
L'’hypersomnie primaire ou idiopathique fait partie des troubles du sommeil. C’est une pathologie rare, mal connue, et qui n’a pas de cause identifiée. Elle concernerait 1 personne sur 10 à 500 000. L’'hypersomnie se manifeste par un besoin excessif de sommeil, nettement plus marqué que pour la plupart des gens, ainsi que par une fatigue ou somnolence intense au cours de la journée. Cette pathologie occasionne un réel handicape au quotidien.À ne pas confondre avec la narcolepsie (endormissement brutal et incontrôlé).
Le célibat
le célibat


September 25th, 2015
Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Travail