Selon, Angélique Veillard et Erick Dietrich, le deuil est en lien avec la douleur que provoque la rupture d'’un attachement et/ou la perte de l’'objet (présent ou non, mort ou vivant) qui, lors d'’un événement, est souvent non désirée et non attendue. Cet événement a pu être attendu, voire provoqué.
Ce deuil peut aussi être lié aux renoncements de nos comportements, de nos fantasmes, de nos croyances ou des « monstres de notre passé ».
Le deuil est le mécanisme permettant à un individu de s'’adapter à l’'événement et d’'accepter la transformation provoquée par la perte de l’objet.
Nous allons décrire au cours de cet article la décompensation.
I La décompensation
La phase de choc et de la sidération
Cette courte phase survient lorsque l'on apprend la perte.
La décompensation va alors se mettre en place.
La phase a-émotionnel et déni
C'est une période plus ou moins intenses où les émotions sont schizées.
La prise de conscience de la réalité de la perte permet de sortir de cette phase car si la personne reste dans le déni, le processus de deuil ne peut pas se faire.
Les phases émotionnelles
Trois émotions vont apparaître de façon différente en fonction de l’'histoire de la personne, de l’événement et de son environnement.
- La Colère
- La Peur ou une angoisse indéfinie
- La Tristesse
La phase dépressive avec une grande souffrance morale et une importante dysphorie (ou tristesse pathologique).
C’est un vécu douloureux dans le regard que le sujet porte sur lui-même. Les sentiments de culpabilité, de dévalorisation sont très présents ainsi que des manifestations psychosomatiques voire de maladies psychosomatiques souvent liées à des stases émotionnelles et comportements suicidaires, etc.
La phase de marchandage
Phase faite de négociations, chantages.
La résignation
La résistance de l’'organisme peut conduire la personne vers l’'abandon de cette lutte au cours de laquelle elle peut avoir le sentiment d'’avoir tout essayé pour revenir à la situation perdue.
La résignation, pour que la remontée puisse se faire doit passer par l’'acceptation de la prise de conscience de la « Perte » ! Quoi qu'’il se soit passé, il y a eu « des pertes et des dommages collatéraux ».
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