Evolution de la relation amoureuse

Le fantasme du (de la) partenaire idéal(e) est en lien avec nos histoires personnelles, nos imagos parentaux, nos expériences amoureuses antérieures. 
Nous espérons qu'il répondra à toutes nos attentes et à nos frustrations passées.
 
Le fantasme et l'amour
Dans les premiers temps d'une histoire amoureuse, ce fantasme nous amène à percevoir la réalité de façon erronée. Nous sommes enclins à trouver chez l'autre toutes les qualités que nous avions espérées. 
En vérité, nous nous faisons une représentation de lui correspondant à ce que nous en avions imaginé. 
C'est de cette première image dont nous tombons amoureux.

La lumière sur l'autre
Peu à peu, une perception plus réaliste de notre partenaire va apparaître.
Nous prenons conscience de l'écart entre ce qu'il est et ce que nous avons cru, ce qui n'est pas sans douleur. 

Cela peut mettre fin à signe la fin à cette histoire d'amour.
Le plus souvent, cette désillusion traversée, il devient possible qu'une relation profonde et sincère s'installe. 

Aimer c'est accepter
Il est important que chacun des partenaires se révèle dans son individualité. 
Le partenaire rencontré ne va pas répondre parfaitement aux demandes que nous lui adressons. 
Mais il importe que nous acceptions ses différences, ses écarts avec notre idéal.
 
Les différences et l'amour
Au début d'une relation, la fusion l'emporte.
Par la suite, il faut des points sur lesquels échanger et s'accorder. Ce qui va nous attirer chez l'autre, c'est sa capacité à nous surprendre. Pour que l'autre nous fasse rêver, nous avons besoin que nos désirs ne soient pas intégralement satisfaits. L'amour se renforce de l'équilibre toujours précaire qu'il instaure entre réalisations et frustrations. 

Au départ nous sommes captifs de ce que nous projetons sur l'autre. Ensuite nous aimons ce que nous découvrons : une séduisante altérité.
 
Pour en savoir plus :
La relation amoureuse  
October 10th, 2018 Sophie Denoyer
Psychologue en ligne - Psychologie en ligne

Représentation de la mort pour l enfant

L'enfant ne fait pas toujours la distinction entre réalité et imagination. 
Il est à la fois très dépendant du monde des adultes, et en même temps tout puissant puisque les adultes répondent à tous ses besoins. 

Les idées des enfants sur la mort dépendent de l'âge :

La mort pour le tout-petit
Avant 4 ans, la mort n'est ni naturelle ni irréversible. Elle est une forme d'absence, de perte, qui peut devenir dramatique si le parent restant, en deuil, ne parvient plus à répondre aux besoins affectifs de l'enfant, à ses habitudes.

L'idée de la mort peut angoisser les jeunes enfants. Elle peut être vécue par certains comme contagieuse, l'enfant pensant que ce qui arrive aux autres peut lui arriver à lui-même.
 

La mort à partir de 3-4 ans
La mort est comprise comme la cessation des grandes fonctions : quand on est mort, on ne peut plus bouger, parler, manger. 
C'est pourquoi, chez les jeunes enfants, le sommeil est souvent assimilé à la mort.

La mort entre 4 et 8 ans
L'enfant comprend que la mort est irréversible.
Il lui faudra cependant des années avant de l'accepter. 

Ce que les enfants entendent (ou n'entendent pas) de la mort en famille, à l'école, est variable. 
En tout cas, elle s'affiche souvent à la télévision, et là ce n'est pas une mort habituelle, mais une mort terrible. 

L'âge, l'entourage, les événements vont influer sur les idées de la mort que se font les enfants. Leurs caractères aussi va compter ; les réactions peuvent être très différentes d'un enfant à l'autre, au sein d'une même famille. 

Pour en savoir plus :
La mort pour l'enfant 

October 10th, 2018 Sophie Denoyer
Psychologie en ligne - Enfant