D'après le site internet de la Fondation Vaincre Alzheimer et celui de l'Association France Alzheimer et Maladies apparentées :
Les facteurs de risque
L'origine exacte de la maladie reste mal connue mais les chercheurs ont mis en évidences des circonstances favorisant son développement. Elles sont liées à des prédispositions génétiques et à de multiples facteurs environnementaux, appelées «facteurs de risque» comme l'âge, le sexe(risque plus important chez les femmes après 80 ans), la prédisposition aux risques vasculaires, le diabète, les troubles lipides, l'hypertension artérielle, le tabac.
Les axes de prévention
L'alimentation : la consommation de poisson, de légumes, de fruits et d'huile d'olive semble avoir du bon. On a constaté une diminution du risque du déclin des fonctions cognitives chez des personnes qui consomment du poisson deux ou trois fois par semaine.
L'activité physique : maintenir une activité physique à tous les âges de la vie permet de se maintenir en forme mais aussi de prévenir les lésions vasculaires en diminuant la glycémie, l'hypertension artérielle et le cholestérol.
L'activité intellectuelle : plus nous avons développé nos réseaux de neurones dans notre vie, plus l'apparition des symptômes sera retardé : c'est ce qu'on appelle la réserve cognitive. Les capacités intellectuelles s'entretiennent. Des études ont montrées les bienfaits des ateliers stimulant la mémoire, la logique ou la réflexion sur la prévention des risques
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Les traitements
Il n'existe actuellement aucun médicament capable de guérir la maladie d'Alzheimer, ni même permettant d'arrêter totalement son évolution.
Quatre traitements sont disponibles sur le marché.Ils visent à freiner l'évolution de la maladie et à réduire certains troubles du comportement.
Les médicaments sont le Donépézil (Aricept), la Rivastigmine (Exelon), la Galantamine (Reminyl) et la Mémantine (Exiba).
Un effet avéré de ces quatre médicaments a été démontré sur la cognition à court terme malgré l'apparition d'effets indésirables pouvant nécessiter l'arrêt du traitement (troubles digestifs, cardiovasculaires, fatigue, insomnie, etc...).
Il est important de ne pas se limiter à une prescription uniquement médicamenteuse.
Il existe des prises en charge qui s'avèrent souvent précieux dans l'amélioration des conditions de vie : l'orthophonie, la kinésithérapie, l'ostéopathie, la prise en charge psychologique, l'ergothérapie, la psychomotricité etc....
Ces prises en charge peuvent aider à stimuler les capacités cognitives et motrices du malade, et également à atténuer l'anxiété, le stress, les changements d'humeur.
Pour finir, l'attitude de l'entourage (aidants familiaux, professionnels) joue un rôle important dans le quotidien du malade par des techniques de communications adaptées, l'adaptation de l'environnement, la stimulation de manière proportionnée des capacités restantes, cognitives, sensorielles, motrices du malade.
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