D'après le Petit Larousse de la Psychologie, paru en 2008 chez Larousse et le site internet de l'Association France Alzheimer et Maladies apparentées :
Etablir le diagnotic :
C'est souvent à un stade avancé de la maladie d'Alzheimer que les patients consultent pour la première fois leur médecin.
A l'examen, le médecin détecte d'importants trouble de la mémoire, avec notamment, l'oubli quasiment immédiat de la consigne. Des tests psychologiques font apparaître une diminution des capacités intellectuelles.
La première étape est la consultation chez le médecin généraliste. C'est lui qui, après une évaluation globale, décide d'orienter la personne vers une consultation spécialisée (consultation mémoire ou centre de consultation mémoire et de recherche) ou vers un spécialiste libéral (neurologue ou psychiatre).
Le diagnostic est pluridisciplinaire. Il doit comprendre une évaluation neuropsychologique, un examen d'imagerie cérébrale, un examen neurologique, un bilan médical global, et un examen psychiatrique si nécessaire.
Le bilan neuropsychologique : il s'agit d'une série de tests sous forme de questions ou de tâches simples à accomplir. Il permet d'évaluer les troubles cognitifs du patient. C'est la méthode qui permet de détecter les symptômes le plus tôt.
L'imagerie cérébral et le scanner : ils permettent d'observer l'aspect et le volume des structures cérébrales. Ces techniques permettent jusqu'ici de mettre en évidence des atrophies de certaines zones du cerveau. Il s'agit aussi de s'assurer qu'il n'existe pas d'autres pathologies.
L'examen neurologique : il a pour objectif de déceler chez la personne d'éventuels troubles neurologiques. En début de maladie, cet examen est souvent normal. Seul, il est donc insuffisant pour définir qu'il n'y a pas de maladie neuro-dégénérative.
Le bilan médical global : il est indispensable pour s'assurer qu'il n'existe pas de maladie organique, d'infection, de dénutrition, de maladie cardiaque ou de déficits sensoriels. Les examens de laboratoire (analyses de sang et d'urine) permettent de dépister des pathologies pouvant entraîner des troubles cognitifs.
Pour la maladie d'Alzheimer, le diagnostic est long à établir, en particulier à cause du caractère progressif des symptômes. La frontière entre ce qui est bénin et ce qui est pathologique n'est pas toujours claire au stade précoce de la maladie.