L'article intitulé Les principaux troubles chez l'enfant, paru en avril 2017 dans le magazine Sciences Humaines n°291 et écrit par Héloïse Junier et Marc Olao décrit les principaux troubles que nous pouvons retrouver chez l'enfant.
Les troubles anxieux
Les peurs diverses et variées (peur du noir, des chiens, des inconnus, etc ...) sont relativement fréquentes chez l'enfant.
Tant qu'il s'agit de peurs isolées et passagères, elles ne doivent pas inquiéter outre mesure les parents.
Tant qu'il s'agit de peurs isolées et passagères, elles ne doivent pas inquiéter outre mesure les parents.
Cependant, lorsque ces peurs ont des répercutions durables et quotidiennes sur la vie de l'enfant, nous pouvons parler de troubles anxieux.
Ces troubles toucheraient environ 5 % des enfants et nous retrouvons : le trouble d'anxiété généralisée (tag), le trouble obsessionnel compulsif (toc), les phobies comme la phobie sociale ou la phobie scolaire.
Ces troubles toucheraient environ 5 % des enfants et nous retrouvons : le trouble d'anxiété généralisée (tag), le trouble obsessionnel compulsif (toc), les phobies comme la phobie sociale ou la phobie scolaire.
La dépression est souvent difficile à détecter chez les enfants et ne se manifeste pas forcément par une tristesse visible au grand jour.
Nous retrouvons plus souvent des comportements d'évitement : refus d'aller à l'école, retrait social, sentiment d'ennui, perte d'appétit, troubles du sommeil...
Nous retrouvons plus souvent des comportements d'évitement : refus d'aller à l'école, retrait social, sentiment d'ennui, perte d'appétit, troubles du sommeil...
Il y a souvent chez ces enfants, d'un côté, un sentiment d'abattement, une perte d'estime de soi et , de l'autre, des réactions de révolte et de colère qui peuvent se traduire par de l'agressivité, des vols, des mensonges répétés ou encore de l'hyperactivité.
Le trouble du déficit d'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est souvent évoqué pour les enfants qui n'arrivent pas à tenir en place et qui ont de grosses difficultés de concentration.
Ce trouble concernerait entre 3 et 5 % des enfants dont 3 fois plus de garçons que de filles.
Dans ce trouble, nous retrouvons 2 volets : le volet "inattention et celui de l'"hyperactivité".
Dans ce trouble, nous retrouvons 2 volets : le volet "inattention et celui de l'"hyperactivité".
Les «dys»
Ces troubles de l'apprentissage semblent en grande partie d'origine neurologique.
Il y aurait entre 6 et 8 % d'enfants à souffrir d'au moins d'une "dys" voir de plusieurs.
Il y aurait entre 6 et 8 % d'enfants à souffrir d'au moins d'une "dys" voir de plusieurs.
Nous retrouvons la dyslexie (difficultés de lecture), la dysphasie (difficulté à construire des phrases à l?oral), la dysgraphie (difficulté à écrire de façon lisible), la dyspraxie (difficultés à coordonnées des gestes précis), la dyscalculie (difficulté à associer un chiffre et la quantité qui lui correspond).
Les troubles des conduites
Les troubles des conduites (ou troubles du comportement) apparaissent le plus souvent aux alentours de l'adolescence.
Ce sont des comportements volontaires de transgressions des règles sociales établies.
Nous retrouvons chez ces enfants une faible tolérance à la frustration, un manque d'empathie et une absence de culpabilité quant à leurs actes.
Ce sont des comportements volontaires de transgressions des règles sociales établies.
Nous retrouvons chez ces enfants une faible tolérance à la frustration, un manque d'empathie et une absence de culpabilité quant à leurs actes.
Une forme atténuée est le trouble oppositionnel avec provocation (Top) qui apparaît plus jeune. Ce sont des enfants en opposition systématique avec l'adulte. Mais contrairement au trouble des conduites, il n'y a pas forcément de passage à l'acte.
Les troubles de l'attachement
Ce trouble repose sur la théorie de l'attachement de John Bowlby.
(Sur les différents type d'attachement : voir l'expérience de Mary Ainsworth )
(Sur les différents type d'attachement : voir l'expérience de Mary Ainsworth )
Dans ce trouble, l'enfant a du mal à établir une relation de confiance avec les adultes.
Le DSM 5 en distingue 2 formes : "inhibée" et "désinhibée".
Le DSM 5 en distingue 2 formes : "inhibée" et "désinhibée".
La déficience intellectuelle
Nous parlons de déficience intellectuelle en dessous d'un quotient intellectuel de 70.
Elle est dite légère entre 50 et 70, moyenne entre 35 et 50, sévère entre 20 et 34 et profonde en dessous.
La déficience légère concernerait entre 1 et 2 % des enfants, les autres types sont beaucoup moins fréquents.
Les troubles autistiques
Les «troubles du spectre autistique» (TSA), regroupent un ensemble de troubles du développement qui ont en commun deux facteurs : des troubles de la communication et des interactions sociales (difficultés à échanger avec l'autre, à se mettre à sa place) et des champs d'intérêts spécifiques et restreints (stéréotypie, rituels...).
1 % serait concernés par un TSA, dont 4 fois plus de garçons que de filles.